HISTORIQUE


Wang Xiang Zhaï est né en 1885 dans un village du nom de Wei Jia Cun (la forêt de la famille Wei) à Shenxian dans la province du Hebei.

 

Il décide à l’âge de 14 ans de s’initier aux arts martiaux et devient l’élève de Guo Yunshen qui lui enseigna le Xing Yi Quan. Il se révèle être un élève très doué. En 1907, il épouse Wu Suzhen qui lui transmet ses connaissances en calligraphie et en littérature.

 

Après la mort de Guo Yunshen, Wang Xiang Zhaï décide de quitter sa région natale. Il parcourt alors la Chine pour découvrir d’autres pratiques. Il s’initiera notamment au Xin Yi Men et au Wu Dang Quan.

 

En 1913, Wang Xiang Zhaï déjà très connu à Beijing (Pékin) fut nommé doyen (malgré son jeune âge) chargé des affaires de l’enseignement à l’école des arts militaires de l’armée de terre.

 

Dés 1925, il entreprend de développer sa propre école. En complète contradiction avec la tendance de l’époque il ne développe pas la pratique des taolu trouvant que l’on attachait trop d’importance à la forme et pas assez à la pensée, à la concentration de l’esprit.Il recrute ses premiers élèves au sein même de sa famille. A Tianjin il fait connaissance de Zhan Zhaodong qui lui présentera de nombreux disciples.

 

En 1928, les troisièmes jeux nationaux ont lieu à Hongzhou. Beaucoup de gens profitent de l’occasion pour découvrir le YiQuan ainsi que Wang Xiang Zhaï que sa réputation précède désormais. Zhao Enquing l’un de ses élèves remporte les épreuves de combat. C’est à cette même époque que Wang Xiang Zhaï écrit son premier traité : «Le Yi Quan Zhengui» (le principe juste de la boxe de la pensée).

 

Au cours de l’année 1927, il affronte Hong Luan Shun et le bat ; suite à cela de nouveaux élèves le rejoigne. Parmi eux se trouve le futur successeur de Wang Xiang Zhaï : Yao Zongxun. A cette époque l’un de ses élèves est un japonais : Kenichi Sawaï qui adoptera une autre conception du Yi Quan qu’il propagera sous le nom de Taï Ki Ken.

 

En 1940, les Japonais occupent une grande partie de la Chine : Wang Xiang Zhaï convié à la compétition des arts martiaux du grand extrême orient organisé à Tokyo refusera de s’y rendre prétextant être malade. Cette même année il publiera «Le Traité du Da Cheng Quan».

 

En 1941, il distingue six de ses disciples en leur donnant un nom contenant l’élément «dao» (la voie), signe qu’ils sont parvenus à la compréhension de l’art du combat. Son successeur Yao Zongxun sera renommé Jixiang.

 

Au cours de l’année 1947 il fut nommé président du comité de recherche sur la boxe chinoise puis en 1960 conseiller de l’institut de médecine chinoise traditionnelle.

 

Le 12 juillet 1963, Wang Xiang Zhaï décède à l’âge de 78 ans.